



Alamut est le nom d’une vallée du massif de l’Elbrouz au sud de la mer Caspienne, près de la ville de Qazvin, à 100 kilomètres de l’actuelle Téhéran, dans le nord-ouest de l’Iran actuel. La « forteresse d’Alamut », souvent appelée simplement Alamut, réputée inexpugnable, se dressait autrefois à une altitude de 2100 mètres au-dessus du village actuellement nommé Gâzor Khân (persan : g?zor ??n, ???????, mot à mot : L’auberge (caravansérail) du laveur).
Cette forteresse a été construite vers 840. Le site archéologique est complètement à l’état de ruines surtout depuis le tremblement de terre de 2004. Il y a 23 autres forteresses de la même période en ruines dans la région.
Le mot Alamut (en persan : alam?t,?????, signifierait « Nid de l’aigle » ou « Leçon de l’aigle » dans le dialecte local. En persan on dit la « forteresse d’Alamut » (persan : qal?éh-é alam?t, , ou dèj-é alam?t, , château d’Alamût), pour nommer le site archéologique .
La forteresse a été prise en 1090 par Hassan ibn al-Sabbah surnommé le « Vieux de la Montagne », (Chayr al-Jabal ) pour servir de base à la secte chiite ismaélienne des Nizârites, aussi appelée Assassins (Hachichin [4] ). Méfiants envers ces derniers compte tenu de leurs croyances hétérodoxes, leurs contemporains les appelaient Batiniyya, ou Batini.
La véracité de cette légende n'a pas été prouvée mais elle est connue du public par le récit de Marco Polo : Alamut aurait été un lieu faisant trembler maints dirigeants et personnalités de l'époque par le degré de manipulation utilisé par Hassan ibn al-Sabbah, premier maître et nouvel occupant des lieux, pour fanatiser ses assassins.
En 1256, la forteresse d’Alamut se rendit sans combat à l’armée mongole d’Houlagou Khan qui déferlait sur l’Iran. Elle fut entièrement rasée.